Ah si on peut bien affirmer une chose sur Angoulême 2004, c'est que c'était le bon moment pour miser sur Gradimir Smudja. Sa première BD sortait et avec deux autres auteurs, ils étaient disposés à intervalles réguliers autour du forum Leclerc par rapport à tous les autres qui, bien évidemment, dédicacent sur les stands de leurs éditeurs. Ils représentaient de "nouveaux" auteurs dans le milieu (par nouveau, ne jamais se méprendre en pensant que ce sont tous des petits jeunes prometteurs).
Et donc, Gradimir était une de ses valeurs montantes (bien vu pour le coup) et comme tous les nouveaux auteurs, il n'y avait pas foule. C'était donc l'occasion de miser son cheval dessus, surtout que le dessin et le sujet étaient particulièrement attrayants... pour ma mère. Elle succomba donc à la tentation et fit bien. J'ai lu la bd avec plaisir, ses couleurs à la peinture sont formidables et depuis, les gens font la queue pour avoir une dédicace.
Pourtant, je vous conseille de tenter le coup. Par exemple, au festival d'Angoulême 2011, il était présent les quatre jours (je crois) mais surtout, il était à la table du matin au soir sans pause déjeuner. Un auteur qui donnait sans compter pour ses lecteurs, chapeau !
