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8 mars 2012 4 08 /03 /mars /2012 17:06

Et si les James Bond girls avaient le pouvoir ?

 

Voici, en deux mots, comment on pourrait résumer le thème de cette série.

 

Imaginez de sexy ladies agents secrets, faîtes-en une équipe, ajoutez une bonne pointe d’humour, des méchants nazis et vous obtenez un mix très sympathique penchant autant du côté de 007 que d’Indiana Jones. Et vous allez adorer.

 

D’ailleurs, en parlant de 007, notons que les créateurs de la série, J. Scott Campbell au scénario et dessins et Andy Hartnell au scénario et script, ne sont présents que sur les sept premiers épisodes. Mais rassurez-vous, ils constituent un arc complet et surtout, il représentent l’essence de la série.

Le reste correspond à des mini-séries orchestrées par des collègues du comic book. On  retrouve juste assez souvent Andy Hartnell à l’écriture de ces autres histoires : Danger Girl : Back in Black ; Danger Girl : Body Shots et Danger Girl : Revolver. Bien souvent, J. Scott Campbell fait les couvertures des mini-séries.

 

Aparté terminé, revenons à Danger Girl herself !

 

danger girl 1

 

Les premières pages de cette série ont l’avantage de vous mettre dans l’ambiance immédiatement. Abbey Chase, exploratrice à la recherche d’objets antiques, en situation périlleuse, se voit sauvée par un groupe de « Drôle de dames ». Adrénaline retombée, on lui demande d’intégrer cette petit bande, le temps de récupérer des antiquités bien particulières et qui pourraient intéresser les derniers groupuscules nazis pour revenir conquérir le monde.

Hommage et Humour, voici en deux mots la caractéristique de Danger Girl. Avec les dessins de Campbell, sexy tombe sous le sens comme troisième dénomination de cette série.

 

Hommage à l’agent secret britannique le plus connu du monde. Il n’y a qu’à voir le premier épisode à la double-page remplies de postures de James Bond girl ; Bond carrément cité par Abbey Chase quand elle rencontre Deuce, soit Sean Connery avec des cheveux longs.

Hommage à Indiana Jones par son prélude au crâne d’or, ses reliques antiques à récupérer avant les nazis, ennemis typiques du Dr Jones.

 

Ces hommages, clairement assumés, sont une réussite et permettent au lecteur de savoir dans quel sens la série se dirige. Le lecteur ne sent trahi à aucun moment.

 

Autre réussite, le chara-design des personnages, tant du côté des héroïnes que des méchants. Bon, ok, surtout les méchants. Car même si les héroïnes sont superbes et que Deuce, Johnny Case et Zero sont bien étudiés, les méchants ont vraiment des tronches ! Là aussi, l’hommage aux films cités auparavant est évident et leurs styles sont particulièrement jouissifs.

Campbell s’est énormément fait plaisir sur cette série et ça se voit.

 

Côté scénario, sûr que c’est plutôt manichéen mais des fois, ça fait du bien. On suit ça comme une grosse production, on se laisse porter, on s’extasie sur les péripéties et les situations dangereuses et surtout, on ne se prend pas la tête. J’avoue avoir pris beaucoup de plaisir à dévorer Danger Girl, toutefois, sa suite traduite dans l’hexagone, Danger Girl : Kamikaze, ne me laisse pas un souvenir impérissable.

 

Je ne peux donc que vous conseillez de lire la série initiale, Ensuite, libre à vous de vous pencher sur le reste et de d’y voir comment l’univers s’est développé. On espère tout de même voir un jour les autres mini-séries en français.

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