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9 mai 2011 1 09 /05 /mai /2011 23:56

Enchaîne derrière la saga « Hush » le duo de l’excellent 100 bullets, Brian Azzarello et Eduardo Risso. Vu l’atmosphère que leur série sait procurée et la qualité de l’histoire, on devine s’attendre à une bonne ambiance polar qui va si bien à la ville sombre de Gotham City.

Le scénario correspond effectivement à ce que l’on pourrait penser, rien que le titre du run confirme cette idée : « Broken city », traduit par « cité brisée ». Brisée comme Batman qui s’en prend plein la gueule, brisée comme son traumatisme qui ressurgit à la vue d’un événement qu’il connaît trop bien, brisée comme les dents de Killer Croc à multiples reprises, brisée comme la linéarité classique d’une histoire de meurtres.

Voilà une bonne histoire de polar qui tranche complètement avec la saga précédente. Bien que Killer croc apparaisse dès le début, Azzarello commence son intrigue par ce qui le caractérise le plus, les petits voyous, pseudos-losers, la petite frappe, des escrocs inconnus de Gotham City et au milieu de tout ça, une jolie fille. En six épisodes, il a le temps d’édifier parfaitement son décor, de nous y perdre et de finalement intégrer quelques bat-vilains qui servent à la résolution de l’énigme.

Il joue intelligemment avec la psychologie de Scarface, redonne visage plus « humain » à Killer Croc tout en faisant un vilain facile à appréhender, intègre le Pingouin au récit et s’offre le Joker en final.

Broken city, publié dans Batman 9 à 12, est une bonne histoire qu’il est bon de lire d’une traite pour tout piger.

 

250px-Batman 620 cover

 

 

Puis, Batman 12 à 13 nous introduit le retour de Supergirl dans le run en six parties « Supergirl from Krypton » paru dans la série Batman/Superman. Le scénario est de Jeph Loeb et le dessin du regretté Michael Turner. Les épisodes restants ont été publiés dans la série Superman (Panini version) 2 à 4. Panini n’a pas voulu poursuivre l’histoire dans le magazine Batman, comme l’avait fait Semic.

L’histoire est sympathique. On connaît déjà la fin mais pour le plaisir de voir Big Barda et d’en apprendre un peu sur le monde d’Apokolips, c’est idéal. Quant au dessin, si vous aimez le style de Turner (moi, j’aime), soyez ravis, c’est comme d’habitude et les couleurs sont toujours signées Peter Steigerwald.

 

 

 

Batman 581 à 584 : Ed Brubaker nous sert une histoire sympathique mais les dessins de McDaniel rebute toujours à la lecture.

 

 

Après, Semic a passé le flambeau à Panini et les magazines sont parus de nouveau au numéro un avec de nouveaux runs.

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