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8 juin 2010 2 08 /06 /juin /2010 16:16

Cet article concerne la fin de la saison 6. Attention, à ne lire que si vous avez vu ces épisodes ou si vous voulez vous gâcher le plaisir.

 

 

Après les saisons 4 et 5 qui montraient un changement des intervenants par l’arrivée de Taub, 13 et pour un temps bref Kutner, la saison 6 pourrait être qualifiée comme la saison du changement relationnel ou plutôt de l’évolution relationnelle. Cela concerne tous les personnages, à des degrés divers, mais a le plus d’impact pour Cuddy (6x14), Wilson et finalement House. Même les autres personnages changent.

 

Pour le plus simple et le plus évident, il faut se tourner vers l’épisode 6x17 Lockdown où Taub se retrouve Foreman, 13 avec Wilson et Chase avec Cameron. Des duos originaux, même pour Chase et Cameron vus qu’on ne les avait pas vu dans la même pièce depuis un bail et qu’ils avaient des choses à régler. Les personnages découvrent de façon forcée la personnalité de quelqu’un avec qui, à la base, ils n’avaient pas vraiment d’atomes crochus et qui étaient plus un collègue de boulot qu’autre chose.

 

Cette saison nous montre un Wilson prêt à revivre en couple, une Cuddy qui fonde une famille, un Chase qui divorce enfin et fait un trait sur son passé, un Foreman qui renoue avec son frère, une 13 qui prend congé (ça reste bien mystérieux son histoire) et un House qui cherche la rédemption et qui hélas risque de tomber dans les travers de l’alcool.

Le seul qui n’arrive pas à évoluer, bien qu’il dit avoir essayer, est Taub qui replonge dans l’adultère.

Quant à Cameron, oubliez-la, elle est partie.

 

poster house

 

Cette saison confirme la présence de guests avec entre autres Cynthia Watros et Sarah Wayne Calles de Prison Break.

Mais comme dans toute saison de House, ce n’est pas dans le dernier épisode que tout se concentre mais dans les deux derniers épisodes.

 

6X21 : La réalisation innove encore et offre une mise en scène très agréable. Un bon constat de la psychologie manipulatrice de House pour essayer de dissimuler certains actes et un vrai duel d’esprit avec son psychologue, le Dr Nolan. Plus le retour d’Alvie, le fada de la maison psychiatrique en invité spécial auquel on ne s’attendait pas une seconde et on obtient un épisode à la fois drôle et haletant.

 

6X22 : un miroir cassé, un poing ensanglanté. Ces courtes suggèrent que House a cédé à la colère, qu’il a frappé son reflet. Mais pourquoi ? La chose n’est finalement pas ce que l’on croit au début. C’est même pire.

Il est étonnant de constater que House croit au Karma. Il a fait une bonne action aujourd’hui, une vrai concrète, il en a même fait plusieurs. Et pourtant, la personne qu’il sauve meurt finalement, il n’y a pas de justice. Il sombre, s’apprête à retomber dans ses travers. Et Cuddy arrive ! Et le yin vient enfin contrebalancer le yang.

On admire de plus sûrement le second instant de vérité de House dans cet épisode depuis son fameux « Cours magistral » du 1x21. Très bel approche dans ce dialogue, belle annonce de sa faiblesse, de la remise en question de soi et bien belle manière aussi de jouer la carte du cœur tendre et sensible face à son amour. So american but so much not as House que ça en est original pour cette série.

En subsplot, 13 qui quitte son job sans qu’on ne sache pourquoi. La chose qui m’intrigue le plus est sa relation par rapport à Taub, bourrée de non-dits, de sous-entendus, de complicité latente. C’est trop esquissé pour n’être qu’une simple amitié. Si ça avait été le cas, on les aurait montré plus francs camarades, blagueurs entre eux, plus directs dans leur façon de côtoyer. Ici, tout indique une attirance-répulsion timide, douce, un jeu du chat et de la souris que Rémi souhaite étouffer en partant. Son départ n’est bizarrement pas assez mis en avant pour intéresser le téléspectateur lambda mais suffisamment mystérieux pour faire réfléchir les fans en attendant le retour de la série.

La saison 6 est donc, de bout en bout, la saison du « Move on » de Dr House.

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30 mai 2010 7 30 /05 /mai /2010 23:18

 

Un classique des comic books, une BD qui a permis de donner une nouvelle image à ce genre américain, une histoire qui a fait passer les comics de BD pour enfants à BD pour adultes. Ce comic, c’est Watchmen. L’homme qui a su faire cela, c’est Alan Moore !

Récompensé de l’Alph’art au festival d’Angoulême en 1989, Watchmen raconte l’histoire de super-héros déchus, mis à la retraite par une interdiction gouvernementale. L’assassinat de l’un d’eux va les pousser à remettre leurs costumes, ressortir leurs gadgets et soulever des zones sombres du passé.

 

the-watchmen-1.jpg

 

Ces héros n’ont aucun pouvoir, excepté Dr Manhattan qui après avoir subi une déstructuration cellulaire est maintenant capable de tout faire.

Je pense que moins on en sait sur cette série, plus on est surpris à sa lecture et donc à la découverte des événements. Pour donner l’eau en bouche tout en vous racontant le moins possible, partons des constats de base.

 

Nous avons les six personnages principaux que forment les Watchmen. Depuis leur séparation, chacun mène sa vie dans son coin. C’est ce que l’on note au début. Les choses vont s’agencer de telle sorte qu’ils vont se croiser de plus en plus au fur et à mesure de l’avancement de l’intrigue, jusqu’à une réunion de fin formidable tant elle semble improbable dans les premières pages.

Puis viennent les personnages secondaires qui sont principalement des gens des Minutemen. Ils furent la première équipe de super-héros et l’affiliation est évidente avec les Watchmen par des liens du sang, des membres communs et l’écho du nom de la seconde équipe par rapport à la première. On en apprend un peu plus sur eux, on s’attarde sur un de leurs ennemis et là aussi, certains événements du passé ressurgissent.

Enfin, les personnages tertiaires, dont les actions sont bien ancrées dans le présent (jusqu’à ce que sonne minuit). Ils ont aussi des petites histoires, très soap comme dans les feuilletons, et sont rattachés aux Watchmen sans le savoir ou juste par un léger aspect. Le seul qui a vraiment conscience de ce lien est le Dr Malcom Long qui s’occupe de Rorschach. Et pourtant, tous vont se retrouver au centre de l’intrigue finale. On note que c’est par un de ses personnages-là qu’Alan Moore introduit une histoire dans l’histoire, qui nous conte des aventures de piraterie. Cette narration complexifie énormément l’histoire de base déjà pas simple.

Watchmen est impossible à comprendre si on le lit d’un œil distrait. Plus on est dedans, plus on réalise la portée de toutes les scènes. Si on le lite vite, on connaîtra la joie de comprendre l’intrigue principale (bien heureusement) mais il manquera un bon quart de narration secondaire qui rend cette œuvre si forte.

 

Le point fort de sa série est bien sûr son twist final, brillant et tellement réaliste dans la façon de pensée du personnage (pas dans la réalisation par contre, heureusement). C’est ce fameux twist qui est accessible à tous ceux qui ont une lecture distraite.

 

peanuts_watchmen.jpg

 

Même à la résolution finale, on sent que cette œuvre porte encore de nombreux mystères que l’on a pas forcément senti la première fois et le besoin se fait sentir de relire Watchmen pour constater ce que l’on a raté. On perçoit alors la force du récit qui confirme le talent d’Alan Moore, par sa capacité à dépeindre une atmosphère et une époque, la complexité de la psychologie des personnages et le souci du détail.

 

 

Personnellement, j’ai lu cette BD trois fois. La première fois, je me suis dit « ouais, c’est sympa. Ça a l’air super complexe mais j’aime le dénouement. Mais ça fait pas parti de mes bd favorites ». La deuxième fois, parce que je me dis que j’ai raté des choses et qu’il faut donc que je relise tout ça encore une fois, je me dis « Ouah, j’ai vraiment plus aimé. Je comprends beaucoup plus de choses maintenant, il est fort ». Deux-trois ans plus tard, je fais une troisième lecture et après avoir refermé mon gros livre, je me dis « Incroyable, tout est vraiment bien construit, j’ai tout saisi et cette BD est un chef d’œuvre ».

Comme quoi, il faut insister, surtout si on sent qu’on a loupé quelque chose et qu’à la prochaine lecture, on pourra gratter sous l’a priori premier.

 

Ok, j’avoue, y a quand même un bémol pour l’histoire du pirate car je n’y vois pas la parabole avec le récit-mère mais je passe outre maintenant.

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23 mai 2010 7 23 /05 /mai /2010 15:47

Dans son quatrième numéro, le magazine Comic box nous gratifiait d’un article sur l’évolution des costumes de nos héroïnes. Ils avaient ainsi passé en revue Tornade, La veuve noire, Miss Hulk et Black Canary. S’en était publiés de rares encarts quelques mois plus tard nous montrant La sorcière rouge et Œil de faucon.

L’idée était belle mais finalement en restait là.

Ces vieux souvenirs me sont aussitôt revenus à l’esprit quand j’ai trouvé sur le site Deviant Art une artiste qui a osé reprendre cette même idée pour cinq X-women. Emma Frost, Jean Grey, Psylocke, Malicia et Tornade. Mais elle fait encore plus fort, là où Comic box mettait en avant l’évolution stylistique de l’uniforme avec 5-6 dessins à différentes époques, SavageMouse (c’est son pseudo sur le site) met en évidence une vraie recherche bibliographique et ressort toutes les versions existantes d’un personnage. Elle a la sympathie, de surcroît, de préciser dans ses légendes l’origine de chaque costume et elle les classe de façon chronologique et en fonction des univers alternatifs (qui sont légion dans les comics).

 

psymouse.JPG


Les reproductions des costumes des différentes époques sont fidèles, toujours organisées sur le même procédé. Le personnage est en pied, uniquement de face et il a la même posture sur tous les dessins. Vous pourrez ainsi constater, par exemple, les 30 versions de Psylocke ou les 48 de Jean Grey.

Certes, cette succession de profil est un peu austère mais elle aura le mérite de prouver que chaque dessinateur veut mettre un peu de sa pâte quand il reprend des héros qui ont parfois 50 ans d’existence. D’un point de vue éditorial, je pense que cette mise en œuvre est des plus intéressantes pour ancrer les époques, éviter les anachronismes. Elle est donc nécessaire. Son site, c'est par ici : link

Ensuite, il ne resterait plus qu’à confronter ces différentes versions du « Moi » dans un dessin d’ensemble comme ce fut le cas pour Wolverine. Cela rendrait l’idée plus digeste, plus poétique et un brin philosophique.

 

Wolverine-as-Masterpiece---washingtonpost.com_1237430729624.png

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12 mai 2010 3 12 /05 /mai /2010 01:28

Depuis quelques semaines maintenant, J. Scott Campbell nous a avoué un truc par son facebook, il adore LOST. Il aime tellement la série qu’il va même jusqu’à dessiner les personnages principaux en plan rapproché, et en caricature même certains.

 

Rappelons de prime d’abord qu’il n’est pas le premier fanboy à les mettre sur papier, de nombreux petites gens font de même. D’autres nettement moins petites comme Mike Wieringo au moment de la saison 2 de LOST s’est aussi fait plaisir à poster sur son site ses dessins de quelques persos (on aurait tant aimé qu’il en fasse plus).

 

lost wieringo

 

Mais ce qu’accomplit JSC est tout simplement dément. Primo, il se fait plaisir. Ça se voit surtout par rapport au premier dessin de Sawyer, qui maintenant, en comparaison des dernières prestations, est nettement moins travaillé. On constate facilement qu’il a fait le premier pour le fun puis qu’il s’est pris au jeu. Il pousse de plus en plus dans le détail, la décoration de fond de plan, il respecte même les délais !!!!! Certes, d’un dessin par semaine, mais bon, vu qu’il fait ça gratos, y a franchement rien qui l’y oblige….. quoique c’est pas faux, avec ce type d’artiste caractérisé de « cover-artist », tout ça pourrait se retrouver un jour dans un sketchbook ou autre (tout se monnaye). Mais pour l’instant, gageons seulement sur le grand altruisme de l’auteur et le plaisir de la découverte hebdomadaire.

 

Et là, ce mardi, c’est double tarte dans la gueule, son facebook affiche un premier dessin de Sun et Jin, vu les événements de l’épisode précédent (vous avez vu, je vous spoile même pas, juste vous titille), c’est tout à fait logique de les retrouver en dessin du jour. Son dessin est le plus réussi de tous, franchement, on n’est même pas dans la caricature. Les traits sont à peine exagérés, les visages ressemblants au plus haut point, et Dieu sait que je me demandais comment il ferait Sun vu la caricature qu’il nous a donné de Kate. Mais voilà, là, ils sont beaux, tout simplement.

En plus, il s’inspire même des derniers événements où Sun écrit sur des bouts de papier ce qu’elle a à dire et il en profite pour mettre son sentiment sur la série V.

Mais je me dis : Ah quand même, il aurait aussi pu faire la part belle à Sayid. Et quelques heures après, PAF : Sayid arrive. Tout aussi réussi. Donc là, trois persos en une semaine, totalement bien fait. Qu’une chose à dire : Chapeau l’artiste !

 

lost campbell

 

Et là, je me dis que c'est fini. Détrompez-vous messieurs-dames, il nous rajoute Richard, l'homme qui a trop de noir autour des yeux pour que ce soit seulement par l'intensité de ses sourcils. Et quelques heures plus tard, c'est Jacob avec toute sa mythologie qu'il poste sur son facebook, les deux pierres, la statue à 4 orteils, la fiole et le sceptre d'Osiris, la totale quoi.

 

Copie de others

 

Vu comme c’est parti, le prochain dessin devrait mettre en semaine Claire.

Et plusieurs hypothèses sont possibles. Il peut nous la jouer petite famille heureuse avec Claire, Aaron et Charlie. Ce serait le moyen, par la même occasion, de nous croquer Charlie justement.

Soit, un truc beaucoup plus énorme vu que c’est le personnage qui a le plus évolué, il confronte la Claire du début bien jolie, naïve, enceinte jusqu’au cou à la Claire de la fin série, armée, crade et qui a pété un câble. Attendons de voir mais pour la prochaine fournée, en tous cas, je mise sur elle !

Et j’ajouterai même, toujours vu comme c’est parti et surtout vu qu’il reste trois épisodes de LOST, il y a des chances d’avoir double-triple ration les prochains mardi.

 

Si il pouvait faire la team des quatre nouveaux de début de saison 4 : Faraday & Co, ou la photo de famille Michael, Walter et son chien Vince, ce serait sooooooo gooooood !!!

 

 

PS : En le poussant un peu, je pense qu’il y a moyen qu’il refasse son Sawyer, surtout que, avouons-le, c’est pas le plus réussi du lot.

Campbell le dit lui même dans les commentaires du dessin de Sayid, j’ai hâte, j’ai hâte !

En plus, il répond aux commentaires et vous dit même où il achète ses crayons. Putain que c’est dingue l’accessibilité relative aux autres que donne internet.

 

PS 2 : J'avais pas fait gaffe mais elle a pas une si grosse poitrine Sun.

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5 mai 2010 3 05 /05 /mai /2010 12:02

Quand Fox News décide de faire une semaine musicale appelée "Fox rocks", toutes les séries s'impliquent dedans. Même les dessins animés ! (Pour info, Family guy, Dr House et Glee)

Et c'est là que les simpsons ont l'idée de modifier exceptionnellement leur générique d'introduction culte pour le transformer en un Lipdub de...... Tik tok de Ke$ha !!!

à noter au passage que personne ne sait vraiment écrire ni le nom de l'artiste (Kesha, Keysha, Keisha,...) ni le nom de la chanson (Tic toc, Tick Tock,...). Bref, c'est pas l'idéal pour qu'on se souvienne de vous comme artiste.

Toujours est-il que Tik Tok est vraiment un tube pour le samedi soir en boîte et que les simpsons, en le reprenant, sont complétement dans le coup.

 

simpsons2.jpg

 

Le principe du Lipd est respecté, versions originale de la chanson sur laquelle on fait du playback (excepté Bart qui pose sa vraie voix) et plan séquence réunissant un max de personnages, si possible en ayant entre leurs actions et les paroles.

Vous avez un bon exemple de Lipdub avec le "I've got a feeling" des Black Eyed Peas réalisé par l'UQAM (à voir sur youtube).

Les simpsons ont bien assuré. Le buzz marche fort. Le 3 mai, le générique de cet épisode (saison 21, épisode 12) est déjà sur youtube, posté une dizaine de fois. Moi, j'adore, j'adhère. Un lien par là : link

 

Et pour que vous ne soyez pas comme un couillon, voici les paroles du début de Tik Tok, vous verrez sa mise en image réussie par les petits hommes jaunes :

 

 Wake up in the morning feeling like P Diddy (Hey, what up girl?)
Put my glasses on, I'm out the door - I'm gonna hit this city (Let's go)
Before I leave, brush my teeth with a bottle of Jack
Cause when I leave for the night, I ain't coming back
I'm talking - pedicure on our toes, toes
Trying on all our clothes, clothes
Boys blowing up our phones, phones
Drop-toping, playing our favorite cds
Pulling up to the parties
Trying to get a little bit tipsy


Don't stop, make it pop
DJ, blow my speakers up
Tonight, I'mma fight
'til we see the sunlight
Tick tock, on the clock
But the party dont stop, no
Woah-oh oh oh
Woah-oh oh oh
Don't stop, make it pop
DJ, blow my speakers up
Tonight, I'mma fight
'til we see the sunlight
Tick tock, on the clock
But the party don't stop, no
Woah-oh oh oh
Woah-oh oh oh
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28 avril 2010 3 28 /04 /avril /2010 23:12

Dans l'univers de l'apprentissage culturel, il y a tout ce que nous voyons et retenons au sens stricto du terme, c'est à dire à fond premier degré. Souvent l'apprentissage enfantin, niais, basique.

Puis vient parfois, chez quelques personnes, l'apprentissage au sens subjectif du terme, c'est à dire et surtout la vision perverse des choses.

Cela s'applique à tout, de la tour Eiffel phallique à l'Arc de triomphe vaginale jusqu'aux pages des comic books.

Et c'est ce qu'un américain déniche dans de vieilles pages de Batman, X-Men et autres comparses de Marvel et DC.

 

C'est vers ce lien qu'il faut aller : link

Je vous ai redirigé vers la première page du site, la plus ancienne, où tout ça a commencé un mois de juillet 2005.

A noter qu'il faut plutôt être bon en anglais pour bien tout comprendre.

 

Vous y découvrirez le double sens de certaines cases, souvent sexuelles, quelques non-sens ou incohérences mais aussi parfois, des aberrations scientifiques ou qui vont de soi.

Exemple sexuel : Vous trouverez Iron Man mettant une main au cul de Hawkeye, Pietro et Hercule ayant des vues sur Wanda ou Captain america, le super-soldat sodomite (tout ça est dans le mois de juillet 2005).

Exemple d'incohérence : Starfox qui s'étonne qu'une jeune fille ait les cheveux verts alors qu'elle... est blonde. Et bizarrement, elle fume la pipe (j'aime particulièrement ce détail relevé).

Exemple de bon-sens : Quand on construit sa base  de la JLA dans l'espace, on ne fait surtout pas de cheminée avec du feu dedans, ça consume tout le dioxygène utile à leur survie, les cons.

 

Alienbatch-JLA225.jpg

 

C'est un hommage aux années 70-80 des comics où à regarder de plus près, tout paraissait un peu plus bizarre, comme dévergondé et psychédélique. Le reste, je vous laiss visiter par vous-mêmes.

Et si vous bloquez sur un article, passez donc à l'autre aussitôt. Y a des trucs que j'ai laissé de côté.

 

Depuis fin 2009, il ne poste plus trop de double-sens comics. En même temps, vu ce qu'il a déjà trouvé, il n'y a pas à se plaindre, c'est déjà une mine d'archives qu'il a su ressortir.

 

Pour finir, on peut faire le lien entre ce site et la dernière page du magazine Comic Box, avec son fameux  Dr psycho, qui lui aussi met en avant les travers de nos personnages, mais souvent montrés de façon explicite par les scénaristes cette fois. Vous reliez ces deux informations et vous voyez tout le côté caché de nos héros.

Et c'est pas toujours joli-joli.

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27 avril 2010 2 27 /04 /avril /2010 01:38

Oh la news choc quand j'ai lu ça sur Pitchfork. Alan Morre, un des réels papes des scenarii du comic books collabore avec Damon Albarn et Jamie Hewlett, les créateurs de Gorillaz, sur la création d'un opéra.

En faisant une recherche rapide sur Google, j'apprends que l'idée est dans l'aire depuis septembre 2009. Mais là, une info récente est sortie. Le projet suit toujours son cours et le thème a été dévoilé.

 

Gorillaz.jpg

 

L'histoire s'intéressera à un alchimiste du nom de John Dee. Alchimiste ? Déjà, c'est très Moore à la base. Bienvenue dans les mondes qu'affectionnent tant Alan, le mystique, le spirituel, le philosophique et le magique !

John Dee serait responsable de la création du concept d'Empire Britannique. L'Angleterre, un autre thème cher à Alan, quoi de plus normal pour un type du cru. Il a toujours aimé l'histoire de son pays et apparemment, a exploré toutes ses facettes à fond. L'info vient de ce site, pas grand chose de plus à ajouter mais c'est pour mon côté bibliographique : link

On peut donc s'attendre à quelque chose de fou mais c'est pas pour tout de suite.

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22 avril 2010 4 22 /04 /avril /2010 17:16

À surveiller !

Nicholaus Goossen est un réalisateur californien méconnu mais qui se fait sa popularité par Internet. Il a publié il y a quelques mois une parodie réussie du film de zombie 28 days later en un 28 drinks later. Il revient à la charge avec le clip Rad Anthem du groupe Rad Omen. Déjà, point de vue se son, ça a été une découverte et j’aime beaucoup le titre. Quant aux clips, franchement subversif, il est très second degré même si, avouons-le, il concerne plutôt l’Amérique du Nord et sa spéciation dans les fast-food.

L’histoire : Quatre icônes de la restauration rapide sortent s’amuser. Toute la déchéance occidentale en un clip. Marijuana, cocaïne, alcool, baston, bar à strip-tease, prostitution et pour finir, parce que tout ça donne faim, un petit burger à 6 heures du matin. Mais j’adore.

 

link

 

Pour les héros du clip, il y a des chances que vous ne les trouviez pas tous si vous n’avez jamais mis un pied aux States, et d’ailleurs même quand on y est allé, on peut ne pas tous les reconnaître.

Celui que vous reconnaissez tous est Ronald McDonald’s (joué par Peter Dante).

L’homme aux cheveux blancs, vous le voyez de plus en plus en France, c’est le colonel Sanders du groups KFC (interprété par Dirt Nasty).

Le roi, il s’agit de Burger King.

Celui qui est le meilleur sans doute, C’est Jack, le perso à la grosse tête ronde, l’emblème des burgers Jack in the Box.

Vous avez même un perso caché, Wendy des fast-food Wendy’s (que je joue Nick Swardson, héros de 28 drinks later). Une belle petite critique de la société de consommation américaine qui montre les gains que réalisent les entreprises de la mal-bouffe, qu’ils ont main mise sur les gens, leurs habitudes alimentaires et qu’ils peuvent faire ce qu’ils veulent.

On peut quand même signaler pour finir qu’il est possible de manger chaque jour de la semaine dans une marque de fast-food quand on vit dans une grande ville américaine (je le sais, j'ai essayé).

Pour finir, il ne m’étonnerait de voir Nicholas Goossen sortit dans les prochaines années un film sympathique. Encore quelques clips, à l’instar de Spike Jonze ou Michel Gondry et ce sera dans la poche.

 

 

Extra_Value_Combo_Alpha_by_Lysol_Jones.jpg

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10 avril 2010 6 10 /04 /avril /2010 17:09

Ma dernière découverte en matière de séries Télé est des plus étonnantes, intéressantes et surtout courtes à regarder. Et pourtant, elle date de 2008 et elle se nomme Dr Horrible's Sing-Along.

Premièrement, Dr Horrible's Sing-Along n’est pas une série télé. C’est une Web série. Deuxièmement, son titre à rallonge vous donne un indice sur le contenu. C’est une comédie musicale.

Troisièmement, ce n’est pas écrit et interprété par n’importe qui.

 

dr-horrible.jpg

Au scénario, vous retrouvez Joss Whedon, créateur de Buffy, Dollhouse et scénariste de comics. Il est accompagné par ses deux frangins Jed, Zack et la compagne de Zack, Maurissa Tancharoen. Joss a profité de la grève des scénaristes de 2008 pour mettre en place ce petit projet spécialement conçu pour internet. Joss Whedon a un attrait tout particulier pour les comédies musicales et choisi de faire cette série sur ce format-là. Il avait d’ailleurs réalisé un épisode de Buffy sur ce thème.

 

Dr Horrible Emmys-thumb-550x293-24444

 

Le tournage s’est effectué en moins d’une semaine en mars pour être diffusé au mois de juillet sous la forme de trois épisodes de 13 minutes.

Le succès a été immédiat, à tel point que les serveurs ont saturé rendant le premier épisode indisponible quelques heures.

Le seul gros inconvénient est qu’il était chargé sur une plate-forme limitant l’accès aux États-Unis uniquement. Assez étrange quand l’on souhaite faire un même pour un réseau mondial.

Mais maintenant, heureusement, c'est disponible partout, une suite est toujours espérée, les rumeurs vont et viennent dessus et un grand réseau de fan s'est crée. Pour l'exemple, vous aurez la télécommande du Dr Horrible ici link, ou le premier épisode version zelda 8-bit gameboy là link

Alors, jetez-y un œil et chantez maintenant !

 

Dr_Horrible_by_J_Scott_Campbell.jpg

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30 mars 2010 2 30 /03 /mars /2010 16:40

Dans le milieu de la BD, de temps en temps, il y a des dessinateurs qui vous tapent dans l'oeil.

C'est le cas pour moi avec le trait de Paul Cauuet que je trouve très agréable et dont la colorisation correspond à ce que j'aime regarder.

Il est d'ailleurs présent en ce moment en libraire avec le tome 1 de L'honneur des Tzarom mais je l'ai découvert avec sa première série en 4 tomes : Aster

Par ailleurs, Paul Cauuet est un fan de comics comme il aime le montrer dans les différentes pin-up qu'il a faites pour le site scifi-universe.com et qu'il a eu la bonne idée de regrouper sur une même page ici : link

On note qu'il adore aussi les films de science-fiction et féminiser les héros et les faire très sexy ! Une obsession de jeunes mâles qui savent utilisés un crayon très courante. Mais parfois, l'idée est très bonne et ses 4 fantastiques sont très bien revisités et pourraient faire naître de belles histoires.

Sinon, quand il reste dans l'hommage classique, c'est peut-être là finalement qu'il s'exprime le mieux. Il n'y qu'à voir son spiderman poursuivi par l'homme-sable et ce très humoristique dessin de Superman sexy juste comme il faut.

 

2006_7_supwoman.jpg

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