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13 août 2011 6 13 /08 /août /2011 11:47

Double ration d'Impact aujourd'hui !

 

batman giffle 06

serval baffe 05

 

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13 août 2011 6 13 /08 /août /2011 11:45

Et on continue sur la série des impacts. Catwoman et Jean Grey sont au coeur des discussions cette fois.

 

batman giffle 05

 

 

serval baffe 04

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1 août 2011 1 01 /08 /août /2011 00:53

Un petit hommage à Amy Winehouse quand même.

Batman 4 et X-men 4

 

batman giffle 04

 

serval baffe 08

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1 août 2011 1 01 /08 /août /2011 00:38

C'est la crise, même au comissariat de Gotham city. Batman 3 et X-men 3

 

batman giffle 03

 

 

serval baffe 03

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1 août 2011 1 01 /08 /août /2011 00:33

Batman 2 et X-men 2

 

batman giffle 02

 

serval baffe 02

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30 juillet 2011 6 30 /07 /juillet /2011 19:18

Bonjour à tous,

 

Suite au concours organisé par FTeam Ur leur site http://www.fteam.org/ pour leur premier anniversaire, je me suis dit que je pourrais continuer à surfer sur la vague qu'ils ont créée à l'occasion de ce jeu. En effet, ils proposaient de reprendre deux planches de Comics et d'insérer les dialogues que l'on souhaitait dedans. Particulièrement motivé et inspiré, j'avais pu en proposer une dizaine. Le temps a passé, j'ai gagné (youpi) et me suis donc rendu compte que les vannes devaient être pas mal.

Donc, je décide de continuer à publier des parodies de ces deux planches (une entre Batman et le commisaire Gordon, 'autre entre Cyclope et Wolverine) en modifiant les textes à chaque fois. Je vais essayer d'ne faire au moins une par mois l'idéal étant d'en poster une par semaine.

 

Voilà les loulous, j'espère que ça vous plaira !

 

Pour commencer, je poste les premières planches déjà publiées sur le site de la FTEAM.

 

batman giffle 01

 

serval baffe 01

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2 juillet 2011 6 02 /07 /juillet /2011 23:36

 

Superman & Batman, lancé en juin 2007, durera le temps de 20 numéros dont les 4/5 seront consacrés l’œuvre de Grant Morrison, artiste connu, reconnu et qui a promis écrire de grandes choses pour le chevalier noir.

            Avant cela, James Robinson écrivit les épisodes qui composent les quatre premiers numéros de ce magazine.

            Les événements de 52 sont passés par là et pour ceux qui ne connaissent pas, cela veut dire qu’entre Batman 23 et Superman & Batman 1, il s’est écoulé une année dans l’univers DC. Ce que l’on peut dire, c’est que tout semble retourner vers un statu quo. Gordon est redevenu le chef de la police. Cette même police qui, de nouveau, considère Batman comme un allié. Du côté des Bat-vilains, c’est aussi le retour aux sources puisque Harvey Dent, Poison Ivy et Killer Croc retrouvent leurs apparences les plus charismatiques et malveillantes.

Par contre, on peut dire adieu à Orca (mais si, souvenez-vous, cherchez-bien, époque Semic) et surtout du Ventriloque.

L’histoire déroulée en huit actes est très agréable. Les événements sont nombreux, Robinson met au final en avant un ennemi peu connu, le Requin blanc, nous montre que Batman peut engager un autre détective en cas de besoin et il finit même par adopter Tim Drake légalement (en tant que Bruce Wayne bien sûr).

Les dessins de Leonard Kirk et Don Kramer se complètent bien. L’un ne tire pas la couverture de l’autre et cela permet au lecteur d’enchaîner la lecture des épisodes sans sentir de différences de tons.

 

Batman679V

 

Numéro 5 : Entrée en scène d’Andy Kubert et Grant Morrison pour un épisode mensuel (au début, cela variera beaucoup dans les derniers numéros) de Batman.

A ses côtés s’adjoint Detective comics, jusqu’au magazine 14, qui voit principalement deux grands événements dans ses pages, la réhabilitation du Sphinx et l’arrivée d’un nouveau ventriloque derrière la même marionnette mafieuse.

Morrison, de S&B 5 à 8, nous pond un premier arc très jubilatoire sur l’existence d’un fils (pas adoptif cette fois) à Batman, enfant eu avec Talia, fille de Ras’al Ghul. Le gamin est complètement chtarbé, agressif, violent, immature, tête à claques mais surtout possède déjà de grandes dispositions à blesser sérieusement ceux qui l’empêchent de faire ce qu’il veut.

Morrison entame bien son cycle sur Batman avec un premier arc en quatre parties qui secouent bien le cocotier solidement ancré d’un héros sans famille (génétique) par l’incursion du jeune Damian. Pourtant cette histoire de Batman & Son finit un peu en nœuds de boudin à mon goût. Il faut cependant noter, qu’à côté de cela, Morrison distille dès les deux premiers épisodes les thèmes qu’il compte aborder, le Joker, Zurr-En-Arrh, les Batmen et l’histoire d’amour avec Jezebel Jet. Il manque juste une référence au Gant noir pour être complet.

            Au cours de l’épisode Batman 663, voir S&B 9, Morrison axe le récit sur le Joker et nous narre cela sous la forme d’une nouvelle. Cela procure un temps de lecture beaucoup plus long pour le même prix (ça, c’est pas mal) mais au final, lire du Morrison (déjà, c’est pas le plus facile) qui parle comme le Joker, ça rend la chose peu évidente. Au final, faut comprendre que le Joker arbore un nouveau look et reste toujours aussi allumé.

            S&B 10 et 11 : Retour à l’histoire des Batmen. Nouveau Bat-vilain, corpulent comme Bane, sadique, psychopathe et finalement aussi costaud que l’original. Avec l’aide de Robin et d’un bon costume, Batman, bourré d’analgésiques, revient dans la partie et éclate le flic bourré de stéroïdes. Un combat entre médicaments en gros. Notons que la dernière image montre sûrement le chef du groupe du Gant noir.

            Pour fêter l’épisode 666 de Batman, Morrison nous narre une histoire du futur où Damian, sous le masque du nouveau Batman, détruit le dernier des trois flics Batmen. Pas trop d’enfer pour ce 666. Au final, c’est juste une énième visualisation d’un futur, ça ne casse pas trios pattes à un canard et je ne vois pas d’indices pour le reste de l’intrigue.

            On retrouve Morrison dans le numéro 14 mais cette fois, c’est Tony Daniel au dessin. Andy Kubert nous aura livré de très belles planches de bout en bout (Dire qu’en plus, j’adore les Kubert depuis que j’ai commencé les comics en… 1997. Ils ont toujours un très bon style les frangins. Merci papa ?). Tony Daniel se débrouillera très bien jusqu’à la fin de R.I.P., ne vous inquiétez pas. On passe directement du n°666 à 672 en VF et surtout on commence la dernière ligne droite de la saga du scénariste, là où pour moi, ça commence un peu à partir en sucettes. Alors que Batounet continue de flirter avec Jezebel, il doit affronter le dernier des Batmen jusqu’à ce que ce dernier lui tire en pleine poitrine. Bam ! Le choc provoque un arrêt cardiaque à notre héros. Et là, dans les trois dernières pages, ça devient le flou total. Quelqu’un écrit ZUR EN ARRH de la main gauche et vu l’état de Batman, ce n’est visiblement pas lui qui marque cela (ou alors, y a une petite incohérence dans le dessin, c’est possible). Toujours est-il qu’en plus de ces mots mystérieux surgit Bat-Mine (ou Mini-Bat, comme bon vous semble) de sa 5ème dimension.

A ce moment, je n’ai envie de dire qu’une chose :Bienvenue dans un récit de Grant Morrison !

Ça sent l’esprit biscornu, les trucs bizarres, hallucinatoires, les textes alambiqués et l’ésotérisme cher à Morrison. Souvent, quand il commence là-dedans, moi, ça me dépasse.

D’ailleurs, ils le précisent bien à la fin de ce magazine, relisez tout Batman pour bien comprendre la série parce que là, c’est particulier quand même.

673 et 674 terminent l’arc. Dans le 673, il est vraiment ardu de savoir quel est le réel de l’hallucination. C’est très bien mais on est paumés. Heureusement, on comprend bien qu’à la fin, Batman s’est fait attraper par le dernier des Batmen et il nous explique enfin qui ils sont. L’histoire est alors très intéressante et l’idée bien trouvée. Un bon point pour Grant dans ce prologue au Gant noir.

Episode 675 : Bruce Wayne, en civil, affronte devant Jezebel un drôle de gars à 9 yeux tatoués au bout des doigts. Il n’en faut pas plus pour que la belle devine la double-identité du milliardaire. Et ça, c’est la petit touche finale de Grant pour impliquer à fond une femme dans la vie de Batman.

De 676 à 681, voivi l’arc R.I.P. ; des sous-fifres du Gant noir à têtes de bestiaux continuent d’attaquer en ville, ce même groupe envoie des invitations officielles pour une soirée et va aussi chercher le Joker à l’asile, qui s’imagine roi du crime capitonné dans sa camisole, pour le faire participer aux festivités. Au final, une fois qu’on comprend que le Joker en bourreau à la fin n’est qu’un de ses fantasmes, tout va bien. L’épisode est très clair.

Bon, le 677, ça va encore niveau compréhension. Faut surtout bien comprendre que l’homme de main du début d’épisode a blessé Batman avec une lame empoisonnée. Sinon, Morrison commence a balancé beaucoup d’idées et à mettre des coups dans la fourmilière concernant l’historique de la famille Wayne. Zur-En-Arrh commence à signifier quelque chose, un code qui, à haute voix, agit bien sur Bruce et le fait s’évanouir. Pour conclure, le gant noir envahit la Bat-cave.

Amnésique, Bruce Wayne parle avec son ami imaginaire clodo (puisque Honor Jackson semblerait être mort la veille) dans les rues de Gotham et se confectionne un costume de Batman de Zur-En-Arrh. Bat-Mite revient pour l’occase. Robin lit les journaux de son père adoptif et voit tout le bien qu’il pense de lui (y pas à dire, y a pas mieux pour se rabibocher) et Nightwing se fait battre par une nana en maillot et casque de moto customisé. La baston est tellement déroutante que nous n’en voyons même pas une image. Quant à Robin, il est occupé à taper des membres du Gant noir ailleurs. Il est quand même très bizarre que le Dr Hurt choisisse en mot déclencheur « Zur-En-Arrh » et que Batman, de son côté, est choisi, en cas de pépin, de se créer une nouvelle identité appelée le Batman de Zur-En-Arrh. Ils se sont concertés ma parole, c’est possible ! Je trouve ce point litigieux, sinon, le reste, ça va.

            679-681 : Batman est seul face à l’ennemi, seul face à ses démons, exactement ce que voulait Morrison. Jezebel se révèle être membre du gant noir et le chef du groupe crie haut et fort à tout le monde qu’il est thomas Wayne, le père de Bruce. C’est assez drôle puisque personne ne le croie mais il persiste quand même à affirmer ce mensonge.

            Damian, Talia, Gordon, Robin et les Batmen of all nations interviennent au fur et  à mesure pour aider Batman qui retrouve sa vraie personnalité au cours de l’affrontement. Le Joker s’échappe, certains membres du Gant noir aussi. Il semble que Bat-mite sorte directement de la tête de Bruce quand il était le Batman de Zur-En-Arrh.

            Au final, Batman semble mourir dans l’explosion de l’hélicoptère mais on nous rassure aussitôt à la fin du magazine. Il est bien vivant et apparaîtra dans Final crisis… où cette fois, il mourra vraiment. Super… Mourir dans les pages de propre revue, c’est sûrement devenu has-been.

 

Pour la petite histoire concernant Zur-En-Arrh, il semblerait que d’un point de vue phonétique, en arabe, ça s’entend « Va visiter l’Enfer », donc « Batman va visiter l’Enfer ». D’autres y voient en Zur-En-Arrh « Zorro in Arkham », référence à la fin de R.I.P. où Thomas Wayne parle d’une version de Zorro finissant à Arkham. Dans les deux cas, j’ai trouvé ces infos sur le forum de Buzz comics. Cependant, vu que le terme de Zur-En-Arrh date de 1958, on peut se demander à quoi penser le créateur originel quand il a trouvé cela (s’il pensait à quelque chose bien sûr). Toujours est-il que Grant Morrison a su remanier ces mots pour en extraire une idée intéressante.

On peut voir qu l’un des thèmes forts de Morrison est la famille avec d’un côté Bruce Wayne en tant que père et de l’autre en tant que fils. Les idées étaient très bonnes mais finalement s’avèrent effleurer. Une bonne confrontation explication dans les deux cas auraient été tout simplement énormes. On peut même voir les Batmen comme des frères de sang détraqués, illégitimes. C’est peut-être au final avec eux que Batman aura eu le plus d’interactions.

Il faut bien sûr qu’il nous sorte un brin de mysticisme avec Thogal, de psychologisme avec le fil rouge de Zur-En-Arrh. Résultat, à la première lecture, on est facilement déboussolé, on distingue mal le vrai du faux et on se perd dans la compréhension de l’histoire. Mais si vous avez déjà du Morrison, vous savez ce que c’est.

 

 

Pour conclure Morrison a le don pour ressortir des persos oubliés et avec Batman et ses deux versions du Batounets, il a encore réussi à retrouver des trucs bien cachés. Il en fera de même avec Final crisis.

Au-delà de relire R.I.P., il est surtout bon de parcourir internet à la recherche d’explications. Alors, une fois les infos trouvées, on peut se replonger avec plaisir dans l’histoire et voir tout ce qui vous avez échappé.

 

 

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17 mai 2011 2 17 /05 /mai /2011 01:00

Comme si ça ne pouvait aller pire, donc, un nouveau criminel aux méthodes radicales faits son entrée dans le monde de Gotham. Ça se lit avec grand plaisir pourtant, on a l’impression, en jetant un regard en arrière, que l’histoire n’a pas vraiment avancé depuis Batman 11 et l’introduction de nouveau Red Hood. Coup de théâtre mis à part sur l’identité du personnage, encore une fois en écho total à la saga « Hush », cette succession d’épisodes sert à installer un nouveau anti-héros et à montrer sa capacité à gêner la nouvelle étreinte de Black Mask sur la ville. En gros, il s’avère plus fort que Batman pour destituer un méchant mais ses méthodes sont loin d’être honorables. C’est un peu comme si Batman avait trouvé son Punisher.

            Un run publié dans Batman : Legends of the dark night, met en avant le nouveau Enigma et s’avère bien sympathique puisque cela pourrait se conclure par « tel est pris qui croyait prendre », lecteur inclus.

            Gotham knights nous conte d’abord une histoire sur Poison Ivy, bien mal dans sa peau finalement la belle et pleine de culpabilité suite à des morts d’amis. Cette histoire est en écho au crossover No man’s land (à défaut de « Hush » pour une fois) et pourtant le dernier Bat-vilain de la gallerie va aussi se mêler à la fête. Une belle histoire dont l’équivalent Marvel n’est autre que Malicia des X-men. Un chouette parallèle mais une fin plus triste (même si on se doute que la fin n’est que temporaire). Gotham knights continue ensuite par une histoire centrée sur un maître chanteur qui découvre que Bruce Wayne est Batman. Cela provoque une réaction en chaîne qui mène à sa mort, assassiné par… Alfred ?! La suite est parue dans Batman Hors série 6 (qui contient six numéros de Gotham Knights) et met encore une fois en avant le personnage de Silence mais aussi Gueule d’argile. L’histoire est agréable, toujours servi par A. J. Lieberman et surtout permet de clore certains subsplots présents depuis les premiers épisodes de Panini (tout ce qui concerne l’affrontement entre Silence et le Joker).

            La saga « City of crime » du scénariste David Lapham m’a été très pénible à lire. Je me souviens que la première fois, j’avais eu beaucoup de mal avec cette histoire en 12 parties. Cinq après, ça m’est toujours aussi inconfortable, et pourtant, j’ai cette pu tout lire en quatre jours. Malgré ce fait, je reste premièrement hermétique au style de Lapham (même si j’avoue que cela m’a permis de constater qu’effectivement, un scénariste peut faire son style d’écriture au travers d’un média tel que la bd, ce qui ne semble pas de prime abord des plus évidents) et deuxièmement, je n’ai pas compris grand chose à l’histoire, à la façon dont elle tourne et à son réel sens. Seul l’épisode consacré à dépeindre Crown point m’a plu par sa présentation triste et glauque de ce quartier.

            Il y a aussi une histoire en six parties de Paul Jenkins, Jae Lee & Sean Phillips dont les premiers épisodes m’ont paru sans intérêt mais dont la fin, axée sur Pile ou Face, m’a vraiment plu et a apporté un éclairage nouveau au personnage. Bonne histoire malgré un début au diesel.

            A noter que Batman 19 est uniquement consacré à War crimes, épilogue à War games et dont le résumé de l’intrigue est : Spoiler avait-elle une chance de s’en sortir ? Histoire très sympa qui retrace les ultimes instants de War games et dont la fin dérouta beaucoup de fans de Batman et de son univers ?

 

            Pour conclure ce magazine, le dernier numéro se débrouille bien pour clore correctement le magasin, le scénariste Judd Winick profite même des événements d’Infinite Crisis pour faire la fin dont il rêvait. Au final, Batman se paye un nouvel ennemi, un ennemi qui en quelques épisodes a su se classer directement dans la top liste des pires ennemis du justicier. Il est dommage que le fait que Bruce Wayne est subie une OPA hostile (dans Batman 11) ne soit pas plus répercutée que cela au final. L’idée que le secteur Recherche & Développement ne lui appartiennent plus limite dans un avenir proche l’utilisation intense de tous ses gadgets.

            Au final, si Batman s’arrête, c’est pour mieux revenir dans une série accueillant le chevalier de Gotham et Superman. La dose de Batman sera donc deux fois moins forte mais normalement il ne restera que de la qualité. Ce qui devrait être facile puisque d’une façon globale, le magazine a toujours délivrer trois bons récits sur quatre.

 

 

Paru dans : Batman 11-23 et Batman Hors-série 6

 

 

 

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13 mai 2011 5 13 /05 /mai /2011 10:42

            Voici le début d’un long crossover intitulé « War games », jeux de guerre, qui s’étale sur 27 épisodes répartis en un prologue, trois actes en huit parties chacune et un épilogue sur deux numéros.

            Panini a intelligemment édité ce long crossover puisque tous les épisodes sont bien à la suite les uns des autres (je sais que ça paraît logique mais parfois des bourdes simples comme une mauvaise chronologie arrive) et deux numéros spéciaux furent parus pour réduire la durée de publication de cette histoire de sept à cinq mois ; et cinq mois, c’est déjà long.

            Ainsi, « War games » nous entraîne au cœur de la mafia de Gotham, des clans et gangs de voyous qui font la loi dans les différents quartiers de la ville.

            L’acte I comprend la réunion de tous les chefs de gang en un entrepôt suite à un mystérieux rendez-vous envoyé à chacun par un inconnu. Forcément, plus on met de chefs de bandes dans un même endroit, plus on a de chance d’avoir des échauffourées. Et l’énervement chez un gangster se traduit souvent par quelques coups de feu sur le type d’en face. Ce qui ne tarde pas à arriver, tout cela sous les yeux de Spoiler qui suivait l’arrivée des protagonistes depuis le début.

            On le comprend vite, l’intérêt de ce crossover réside, en ce début, sur l’énumération des gangs de Gotham et leurs interactions entre eux. Rares sont les Bat-vilains présents, seuls sont concernés le Pingouin et Scarface, dirigeants eux aussi une partie de la pègre locale. La réunion des 21 protagonistes à ce rendez-vous finit en carnage et seuls huit d’entre eux survivent à ce premier tour. La mort de chefs va alors entraîner des représailles évidentes, et surtout va constituer, de la part des autres gangs, une occasion extraordinaire de profiter du chaos pour récupérer ces nouveaux territoires sans roi.

            Des unions (précaires) se créent et un degré de violence augmente dans l’acquisition de quartier puisque, cette fois, les gangs n’hésitent pas à tuer femmes et enfants des mafieux ennemis. L’acte I finit par la mort d’une lycéenne, fille d’un chef mafieux et l’allusion, par un journaliste, que sa mort est due à Batman.

           

batman-the-war-games-saga-compilation-complete-905


            L’acte II consiste à tenter de maîtriser la situation en ville, limiter les dégâts et ramener le calme. Pourtant, ça s’améliore point, surtout parce qu’en coulisse, Black Mask trame son retour sur scène. Il assassine, torture, apprend de nouvelles informations et souhaite par dessus tout devenir  le grand chef de la pègre de Gotham. Cette partie de l’histoire est très intéressante car on rentre dans le vif du sujet. Un personnage meurt, un super-vilain fait son entrée en grande pompe, Batman veut commander la police. On sait que tout ce qui se passe était initialement l’œuvre d’un plan de Batman rangé dans un tiroir et qui a été mis en application par Spoiler pour redorer son blason mais les choses ne se sont pas déroulées comme prévu. Et qu’enfin Black Mask se déguise pour mieux réussir son emprise (il est super doué en déguisement d’ailleurs) alors que pendant ce temps, les journalistes confirment cette méfiance nouvelle à l’égard des super-héros de Gotham (vous aussi, vous trouvez que ça fait un peu redite avec la fin de l’acte I ?)

 

Acte III, la police décide de tirer sur tout le monde, gentils comme méchants. Ça commence fort. Et la police sait où viser en plus puisque tous les gangs se sont réunis dans un amphithéâtre à ciel ouvert (tragédie grecque bonjour) pour écouter l’annonce d’Orpheus à la résolution de ce problème. Problème, Orpheus n’est plus et c’est Black Mask qui orchestre tout. Batman le prend très mal, continue à traiter froidement ses collègues. Quelques-uns d’entre eux commencent d’ailleurs à en avoir marre. Pour arranger le tout, Nightwing se fait tirer dessus et devient inutile au combat, Oracle se fait déloger de son horloge et Spoiler agonise, moribonde à l’hôpital. Tout ça finit dans une grosse explosion de l’horloge enclenchée par Oracle elle-même pour achever cette guerre de Black Mask contre la Bat-famille. Une fois le retour au calme, on se rend compte que toute la pègre porte maintenant allégeance à Black Mask. Il a réussi à devenir le chef de la pègre locale, comme il le souhaitait. A l’inverse, pour Batman, c’est l’échec total.

            Tout le long du récit, il apparaît froid, distant avec ses collègues, les traitant plus qu’homme des pions que des compagnons d’armes.

            Au final, il s’attire les foudres des journalistes et de la police. De plus, certains de ses collègues sont morts ou prennent congé. Batman revient à ses débuts, quand il était seul et que la police ne lui faisait pas confiance.

 

            Le crossover a beau être long, ça ne se fait pas ressentir. Tout simplement parce que chaque personnage est bien exploité et surtout la ville de Gotham est bien exploitée. Le scénario nous emmène bien dans chaque quartier, nous dépeint, nous détaille l’ensemble de la situation. L’histoire est riche, intéressante, triste et le final réussi. Ça ne peut pas être pire pour le chevalier masqué. Et pourtant…

 

 

Publié dans : Batman 6 à 10 et Batman Hors série 3 et 4

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11 mai 2011 3 11 /05 /mai /2011 22:03

            Panini reprend les aventures du chevalier noir et commence son premier numéro par trois story-arc provenant de trois séries distinctes : Batman 626-630, Detective comics 791-793, 794-796 et Batman : Gotham knights 50-55. Comme dans la revue précédente de Semic, le numéro se compose d’histoires de qualité.

 

04 batman

 

            Celle tirée de Batman, titrée « As the crow flies », nous pointe la collaboration entre deux vilains de haute catégorie et montre les liens tendus entre eux. Ce n’est pas parce que l’on a le même ennemi que l’on est pour autant amis. Le scénario de Judd Winick est bien ficelé, impossible de vraiment savoir avant la fin qui manipule qui, Batman se fait balader jusqu’au dernier numéro, un monstre étrangement similaire à un des deux méchants fait sa première apparition (à savoir s’il sera réutilisé), un autre méchant est introduit à la fin, Winick joue avec le mythe du Jason Todd ressuscité et les dessins de Dustin N’Guyen colle parfaitement au récit. Une saga très plaisante à lire qui montre que le machiavélisme de certains dépasse l’entendement.

            Detective comics nous narre d’abord une histoire de meurtre, « The surrogate », dans l’enceinte d’une pop-star de Gotham avec en filigrane l’achat de l’arme assassine à un méchant froid et glaçant. J’ai eu du mal à apprécier ce récit sans vraiment savoir pourquoi, l’impression que les personnages se mélangent et que je ne sais pas trop qui est qui. Son intérêt porte sur l’apparition du Dr Leslie Thompkins, personne qui aida Bruce Wayne enfant et pour qui Alfred a toujours eu une attirance réciproque. Montrer un peu les sentiments, la vie, des personnages secondaires, même par touches très fines comme dans ce cas, ajoute du liant au Batverse. Après cette histoire, Andersen Gabrych nous entraîne dans la banlieue de Gotham, à Blüdhaven, et permet, malgré un intérêt limité à la saga en deux parties « Monsters of Rot », de présenter aux lecteurs les personnages de Tarantula, Orpheus et d’introduire Onyx. La galerie de héros est ainsi agrandie, Batman, par Orpheus, prouve quel tacticien il est, les derniers récits servent bien à poser les bases et comprendre comment s’agencent les cirminels entre eux.

            Enfin, « Pushback », dans Gotham knights, s’avère très intéressant car il continue la saga « Hush » et constitue un bon épilogue à l’histoire précédente. C’est un règlement de comptes entre Silence et le Sphinx qui dévie progressivement en récit sur les origines du Joker. Bien maîtrisé, A. J. Lieberman écrit un scénario entraînant servi par de bons dessins de Al Barrionuevo. Le scénariste nous entraîne à Star City, intègre Prometheus à l’action, nous offre une baston entre Green Arrow et Batman et en profite pour expliquer la différence entre les deux héros sur la fonction de gardien de ville. Un run auquel on accroche vraiment bien.

 

            Ainsi, il est agréable que les épisodes suivants le gros run Loeb et Lee sont aussi de très bonnes factures, « Hush » ayant surtout d’élément déclencheur au très bon baril de poudre qu’est l’univers de Batman en français.

            La suite risque d’être aussi fortement intéressante.

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